Prix Nobel de la paix et Candidat à la présidentielle du 20 décembre 2023, Denis Mukwege a présenté ce vendredi 17 novembre à la Radio Top Congo, son plan visant à restaurer la paix en RDC « par tous les moyens ».
Une fois élu à la tête du pays, le Prix shakarov 2014 promet, durant ses 100 premiers jours, de saisir le Conseil de sécurité des Nations unies pour exiger l’adoption d’une résolution conformément au chapitre 7 de la Charte onusienne. Selon lui, cette résolution consistera à mettre à la disposition de la République démocratique du Congo, une nouvelle mission internationale d’imposition de la paix, qui doit être différente de la Monusco appelée à se retirer.
Pour appuyer sa thèse, le candidat numéro 15 se refaire à une jurisprudence historique « opération Artémis » qui, lancée le 12 juin 2003, avait comme objectif d’empêcher une catastrophe humanitaire en Ituri, écorchée par de violents combats opposant les ethnies Hema et Lendu.
« Je me souviens et vous prie de rappeler à votre souvenir qu’au début du mois de mai 2003, en réponse à l’appel lancé par le secrétaire général de l’ONU, et ce, en vue d’en finir rapidement avec un conflit qui avait mis la province de l’Ituri à feu et à sang avec un risque de génocide, le conseil de sécurité de l’ONU avait autorisé à travers de la résolution 1484 du 30 mai 2003, une opération militaire internationale d’imposition de la paix par la force. Cette opération appelée ARTEMIS, composée par des armées aguerries et professionnelles, avait été lancée le 12 juin 2003. Quelques semaines après, la paix était restaurée. Et le 1er septembre 2003, cette opération avait officiellement pris fin et le génocide évité. » a-t-il expliqué.
Dans la foulée, le célèbre gynécologue congolais à rappeler les trois fins d’une extrême importance pour lesquelles il s’est engagé :
- La fin de la guerre, pour une Paix (durable) à imposer coûte que coûte et tout de suite ;
- La fin de la faim, pour que chaque Congolais mange à sa faim. Et je dis, c’est maintenant ou jamais ;
- La fin des vices, et pour cela, je vous invite à une révolution institutionnelle et éthique rigoureuse.
Ludovick IWELE
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