« Il n’y aura pas question d’amnistie aux rebelles », a martelé Serge Tshibangu, mandataire du chef de l’État, lors du deuxième jour de pourparlers de paix de Nairobi. Comme le veut la société civile, le mandataire du chef de l’État a rassuré que la justice transitionnelle sera de stricte application.
« Il n’y aura pas d’amnistie pour les crimes commis contre nos propres sœurs et frères. Amnistie veut dire que nous serions venus à Nairobi pour utiliser ce forum comme un purgatoire, là où toutes les atrocités commises vis-à-vis de notre propre sœur et frère seront effacés avec un coup de bâton magique, et puis quand on rentre au Congo tout est normal. Il faudra savoir que la justice transitionnelle va également fonctionner », a-t-il dit.
Signalons que pour cette deuxième journée de discussion, il y a eu d’abord une plénière avec l’ensemble de délégués venus participer à ce troisième round de pourparlers de Nairobi.
Le facilitateur Uhuru Kenyatta et le mandataire spécial du chef de l’État Félix Tshisekedi ont rappelé les directives de ses pourparlers.
Giscard Kuseme, directeur adjoint de la presse présidentielle, a indiqué les deux personnalités ont été clair sur la démarche à suivre. » Il s’agit par exemple de la non intégration collective de ses combattants au sein des services de défense et de sécurité.Il a rajouté que les échanges se sont poursuivis en un deuxième temps en atelier. » Les rebelles ont été consultés par le facilitateur et le mandataire du chef de l’État. »
Notons que le programme de Désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et réinsertion (DDRC-S) est donc le point d’orgue de ces pourparlers.
G.TOpinion Info/aigleinfos
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