Les Experts du bureau national d’études et de planification industrielle »BNEPI » réclament le paiement sans délai, de leur prime des mois d’octobre, novembre, Décembre et celui de Janvier.
Ministère de l’industrie, l’arbre qui cache la forêt !
Au sein du ministère de l’industrie, précisément au bureau national d’études et de planification industrielle, les réalités du terrain sont de loin vraisemblables à ce que l’on ose affirmé.
En effet, lors de sa dernière sortie devant la presse en compagnie de son collègue de l’information et presse, le ministre de l’industrie, Julien Paluku a soutenu, chiffres à l’appui que son mandat est extrêmement positif. Il cita même, avec fierté, en guise d’exemple des structures d’appui à son action, à l’occurrence, le Bureau National d’Etudes et de Planification Industrielle, (BNEPI).
Curieusement, selon les sources concordantes de ce bureau, le BNEPI est la plus grande oubliée du quinquennat de Paluku à la tête de ce ministère.
Plusieurs faits renforcent la théorie :
- Les travailleurs de cette structure savante de l’industrie nationale accusent aujourd’hui 4 mois de non paiement de leur prime.
- Plus de 5 ans après la transformation de la Cellule d’études et de planification industrielle (CEPI) en BNEPI, cet établissement public n’a jamais connu la nomination des animateurs des organes statutaires devant donc matérialiser la mise en œuvre de cette mutation.
- La nouvelle loi sur la taxe de promotion de l’industrie (TPI), exige que, le premier Ministre prenne un décret portant clef de répartition de 7% légalement attribués aux entreprises allocataires , dont le BNEPI.
Tristement, pour des raisons inavouées, ce décret, pourtant exigé par les inspecteurs de finances affectés au FPI dans le cadre du contrôle aprioris, tarde de voir le jour.
Devant de une telle situation, comment espérer une révolution industrielle lorsque la structure sensée concevoir et planifier la politique industrielle nationale, mener des études en vue de présenter des statistiques industrielles, proposer des recommandations et orientations en matière de propriété industrielle, de normes… est totalement négligée et intentionnellement entraînée à la faillite.??
L’on se réjouit du fruit pendant qu’on ne veut pas de l’arbre qui le porte
En dépit de multiples correspondances et négociations dont les promesses après promesses n’ont rien produit, les travailleurs du BNEPI, très en colères, préparent de séries de manifestations pour réclamer l’action du pouvoir public en leur faveur.
« Nous dénonçons la combine qui se passe, parce que ça fait plusieurs mois que nous ne touchons pas notre prime. Ce retard est dû au non paiement par le fonds de promotion de l’industrie (FPI) du financement légalement alloué au BNEPI », s’est exprimé Mbwibwi Blaise-corneille, président de la délégation syndicale du siège au BNEPI.
Il demande donc au Gouvernement de trouver une solution urgente.
« Nous demandons au Premier Ministre de signer avant sa démission le décret portant clef de répartition et nous permettre d’être payé le plus tôt possible, tout en demandant l’implication personnelle du chef de l’État, en sa qualité de garant de bon fonctionnement des institutions», a poursuivi Monsieur Mbwibwi Blaise Corneille.
Il convient de souligner que, le bureau national d’études et de planification industrielle est un établissement à caractère administratif et technique qui a pour mission de créer, d’administrer, de réguler, de contrôler, et de gérer les corridors de développement industriel.
Ludovick IWELE
A part ce qui est dit sur la mission du BNEPI, tout ce qui precede est vrai. Cpdt, la mission du BNEPI n’est pas de gerer ou administer les corridors, non. Il y a deja une structrure qui s’occupe des corridors, c’est la DGCDI. Les missions du BNEPI sont reprises ci-haut. Notamment: 1) concevoir et mettre en place la politique industrielle nationale, cas du DPSI comme realisation en 2020;
2) realiser des etudes industrielles et monter des projets d’investissement industriel, cas de la Sacki, sucriere de Kalima, viabilisation de la zone economique de maluku, etc;
3) collecter les donnees et produire des statistiques industrielles ainsi que la cartographie et le repertoire industrielle; cas du repertoire 2018 produit avec le financement de la BAD;
4) voire le decret pour la suite.