Dans la commune de Fungurume, six mois après la pollution du quartier Manomapia de l’air, de l’eau et du sol par l’entreprise Tenke Fungume Mining, qui a construit dans cette contrée sa nouvelle usine de traitement de ces minerais, les habitants sont contraints à une délocalisation humaine et dégradée.
Au delà des efforts et implications de l’Exécutif Provincial pour la réparation des préjudices causés Tenke Fungurume Mining, tout à ce jour serait désorienté à une simple delocalisation de population.
Selon la communauté, une centaine de personnes ont déjà consulté le personnel soignant, que ce soit pour des problèmes respiratoires, des éruptions cutanées ou encore des saignements de nez et vomissements de sang. Depuis décembre, six enfants seraient morts. A la base, l’usine K30 de TFM dégage un gaz toxique qui pollue l’air et les rivières.
Arthur KABULO, Coordonnateur de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) Bureau de représentation du Lualaba, institution étatique de droits de l’homme, indépendante et apolitique fustige cette attitude de la société TFM qui frise la violation grave de droits de l’homme. Par ricochet, l’activiste exige une répartition à la hauteur des dégâts, avec la participation des acteurs indépendants.
Dans les prochains, la CNDH BRP Lualaba promet de lancer les enquêtes sur cette question envue d’éclairer l’opinion.
Pascal MULAND depuis Kolwezi
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