Depuis quelques mois, des habitants du quartier Manomapia, de la commune de Fungurume dans la province du Lualaba, dénoncent des cas de pollution de l’air, de l’eau et du sol. Ils accusent l’entreprise Tenke Fungurume Mining (TFM), qui a construit dans ce quartier sa nouvelle usine de traitement de ces minerais. À l’entreprise Ruashi mining, l’’affaissement d’un bloc dans sa mine souterraine à Kolwezi aurait ôté la vie d’un mineur vendredi 09 février 2024.
Face à ces multiples cas de violations des droits humains par les entreprises minières, la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) Bureau de représentation du Lualaba, lance des enquêtes conformément à la loi N°13/011 du 31 mars 2013 disposition 1, en vue de protéger et promouvoir les droits humains.
Selon son Coordonnateur, l’activiste des droits humains Arthur KABULO, «après les démarches menées par l’autorité provinciale sur les questions des droits de l’homme dans le secteur minier, ainsi que celles des autres parties prenantes, les deux entreprises seraient responsables de plusieurs cas de violations des droits humains».
Pour le cas de Ruashi Mining SAS, renchérit-il, «en début du mois en cours, un accident se produirait dans sa mine de plus de 300 mètres suite au manque de protection et à la négligence des responsables causeraient des victimes dont de mineur Franck LUBALA, Badge TSG 090. TFM SA, en date du 09 décembre de l’année 2023, au village Manomapia, il y aurait pollution des eaux des rivières Kelangile et Dipeta par les produits toxiques déversés par l’usine 30K causant ainsi jusqu’à ce jour plusieurs victimes.»
Pascal MULAND
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