Kasaï Oriental : Démolition du monument symbole du diamant, Ngoyi Kasanji se moque de l’échec de ses successeurs

Dans un message publié sur son compte Twitter, l’ancien gouverneur Alphonse Ngoyi Kasanji s’indigne envers ses prédécesseurs pour leurs actions ridicules et les a appelé à demander pardon au peuple.

Ngoyi Kasanji révèle que le petit monument symbolisant le diamant, érigé pour rendre hommage à la renommée passée de la ville de Mbuji-Mayi en tant qu’ancienne capitale mondiale du diamant, avait été détruit.

“J’ai ri, et j’ai ri fort, en apprenant que la destruction de ce petit monument, dédié à la renommée de notre ville de Mbuji-Mayi, autrefois capitale mondiale du diamant, était attribuée aux échecs des différents gouverneurs qui m’ont succédé, prétendant que j’aurais enterré des fétiches sous cette petite structure« , a déclaré Ngoyi Kasanji.

Et de poursuivre : « Je me suis dit : oh là là là ! Lorsque vous reconnaissez vos échecs, ayez l’humilité de vous tourner vers ceux qui ont réussi pour obtenir de bons conseils qui peuvent vous aider à répondre aux attentes de la population, au lieu de faire des choses ridicules et rétrogrades à une époque où la science a atteint son apogée, tendant à remplacer l’homme par un robot.« 

Le député national de la circonscription électorale de Mbuji-Mayi a précisé que ces pierres empilées n’avaient aucun pouvoir supérieur à celui de Dieu et du peuple souverain. « Lorsque l’on place l’homme kasaien au centre de son action et que l’on renonce à ses intérêts personnels, on pourrait dire que ce sont des fétiches, mais non, chers amis, c’est l’apostolat au service du souverain primaire. Ces pierres empilées n’ont aucun pouvoir supérieur à celui de Dieu et du peuple souverain« , a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Alphonse Ngoyi Kasanji appelle ses successeurs à la tête de la province à reconnaître leur échec et à demander pardon au peuple pour les avoir trompés, plutôt que d’agir de manière « ridicule ».

Il y a lieu de rappeler que les images de la démolition de ce petit monument ont circulé sur les réseaux sociaux et ont suscité de vives réactions en République démocratique du Congo.