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RDC – Audience : Kabund dénonce l’arrestation de sa femme et s’en prend au pouvoir en place

Malgré sa qualité de prisonnier, Jean Marc Kabund ne cesse de jeter des pierres au pouvoir de Félix Tshisekedi. Lors de son audience devant la Cour de cassation, Le député national congolais Jean-Marc Kabund a encore une fois déploré le mauvais comportement qu’a Félix Tshisekedi envers les opposants, jamais vécus dans les pouvoirs précédents.

Il a exprimé son mécontentement face à l’arrestation de sa femme pour des actes qu’il a commis.

« Mon épouse a été arrêtée et condamnée pour des actes que j’ai commis. Vous pouvez voir l’ampleur que cette affaire prend, Maman Marthe n’avait jamais été arrêtée par Mobutu, et l’actuelle première dame n’a jamais été arrêtée par Kabila. Kabila n’avait jamais arrêté ma femme », rappelle-t-il.

Devant les juges et le ministère public, il a expliqué le sens de ses propos qui l’ont conduit à la prison.

« J’ai demandé au peuple de tout mettre en œuvre pour que M. Tshisekedi soit écarté lors des prochaines élections car je considère que le pays court un grand danger sous sa direction. Ce danger, c’est la misère du peuple. C’est également l’insécurité persistante dans l’Est du pays, le banditisme urbain et les enlèvements. Le danger réside dans l’absence d’un projet social cohérent, et l’absence d’un programme clair au sommet de l’État. Tout semble être décidé par essai-erreur ».

Selon lui, ses propos doivent être considérés comme ceux d’un candidat et non comme ceux d’un citoyen lambda.

« Je me suis exprimé en tant que candidat à la présidence de la République, en tant que président d’un parti politique de l’opposition et en tant que député national. Ce que j’ai dit à l’encontre de Monsieur Tshisekedi, Étienne Tshisekedi l’avait dit auparavant à l’encontre de Mobutu et de Kabila. Tshisekedi a même qualifié Mobutu de fou, mais il n’a pas été arrêté pour cela ».

Jean Marc Kabund est reproché de l’outrage envers le Parlement, le Gouvernement et la République, l’offense envers le chef de l’État, ainsi que la propagation de fausses rumeurs. Ces infractions auraient été commises par le biais d’une déclaration faite par l’ancien Premier vice-président de l’Assemblée Nationale lors d’une conférence de presse tenue le 18 juillet 2022.

Notons que la prochaine audience est fixée au 14 août.