COMMUS SAS a entamé la phase de prise de contact, d’explication et d’information avec les communautés impactées par son projet minier, comme voulu le législateur congolais.
La salle père Jordan du village Tshabula bouillonne pour avoir accueilli les hôtes de marque mettant autour d’une même table, les habitants, l’entreprise COMMUS, les chefs coutumiers, les responsables des ONG des droits humains, des toutes les sociétés civiles de la province du Lualaba, de la commission provinciale de délocalisation, pour de pourparlers sincères et réalistes.
Sur le terrain, tout se réalise en toute liberté d’opinion et de point de vue.
Le conseiller juridique de COMMUS SAS, Maître Patrick Ilunga a pris l’instant de circonscrire le cadre. Tout est désormais clair, dans cette démarche diplomatique, l’entreprise COMMUS n’y va pas en cavalier solidaire, les organisations de la société civile et des droits humains sont associés pour la transparence. C’est à ce titre que le coordonnateur de la société civile force vive, Tambwe LUFUNGULA et celui de la nouvelle société civile congolaise, LAMBERT MENDA ont tour à tour expliqué les directives relatives à la délocalisation, à l’indemnisation, à la Compensation, au déplacement et à la réinstallation des communautés affectées par les projets miniers. Pour plus de clarté, il sera surenchéri par le coordonnateur de l’organisation non gouvernementale l’initiative pour la bonne gouvernance et les droits humains, Maître Donatien Kambola. Les échanges sont francs, habitants des villages Tshabula ont choisi délibérément leur mode de délocalisation.
Face à ce choix, le coordonnateur de l’ONG IBGDH essaie de prêcher pour réinstallation. C’est acté, la position de la population est irréversible.
Les consultations se sont déroulées en présence de représentant du président de la commission provinciale de délocalisation. Ce dernier promet de faire part de la volonté des ayants droit à sa hiérarchie.
Les habitants ont été les plus joyeux, leur vœu a trouvé grâce au fair-play de COMMUS un gain de cause.
Pascal MULAND
Plus de nouvelles
Traque des ADF : l’armée ougandaise déployée à Lubero malgré la contestation de la population
Tueries dans l’Est : La journée du 02 août de chaque année sera déclarée chômée et payée pour commémorer les victimes (Proposition Conseil des ministres)
Nord-Kivu : les rebelles du M23 prennent le contrôle du village Bweru à Masisi