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Lualaba-Insécurité : la ville de kolwezi devenue un couloir de la mort

Le chef-lieu de la province du Lualaba est devenu le couloir de la mort depuis plusieurs mois. Dans cette ville l’insécurité perdure et jusqu’alors aucune solution n’a été trouvée face à ce mal qui sévit la population.

Connue depuis des décennies comme un havre de paix, la ville de kolwezi n’est plus bruyante de nuit, ni riante de jour. Elle est en proie à une vague d’insécurité entretenue par des groupes des personnes non autrement identifiées et des jeunes délinquants communément appelés chegués.

Circuler la nuit dans certains quartiers est devenu un exercice à haut risque. Il s’agit notamment des quartiers Kanina, Golf, Joli Site RVA, Joli Site Lupundu, Latin, camp Massard, Kasulo, Kabila Mipeto et Tshamanzaka. Les enfants en rupture avec les liens familiaux et des bandits à mains armées règnent, et troublent la quiétude de la population une fois la nuit tombée. Ces inciviques dont leur nombre va croissant opèrent dans différents quartiers, pour raquetter de l’argent et des biens de valeur. Leurs opérations font la une des réseaux sociaux. Ils sont prêts à cambrioler les maisons, agresser et tuer. Partout dans la ville, ils sèment la désolation et la terreur rendant ainsi certains coins de la ville infréquentables la nuit.

L’exemple le plus concret est la chaussée Joseph Kabila qui relie le quartier Kanina et la cité Gécamines Musonoie, dans la commune de Dilala. Cette dernière est en passe de devenir un haut lieu de braquage où la toxicomanie, les vols, et autres méfaits se conjuguent au quotidien sans intervention des éléments de la police nationale congolaise.

Sur l’avenue Sendwe à la hauteur du domaine marial vers l’Institut Superieur des techniques médicales, impossible d’y circuler au delà de 19heures. Personne ne peut traverser ce territoire, sans voir son véhicule être caillassé. Pour les piétons, la situation est plus que compliquée.

A Tshamanzaka, au croisement de l’avenue Kasombo et la RN 39, c’est un couloir de la mort.

La population déplore l’absence d’une politique gouvernementale efficace, susceptible de combattre cet insécurité qui s’installe en maitre dans la ville de Kolwezi. Elle demande au gouvernement provincial de prendre des mesures idoines dans le but d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. Selon elle, Il est inconcevable que les familles continuent à vivre une terreur qui ne dit pas son nom jour après jour.

Certaines langues souhaitent qu’une enquête soit menée pour identifier les auteurs de ces atteintes à la vie des citoyens et de les traduire devant les Cours et tribunaux. Ils plaident aussi pour le renforcement des dispositifs sécuritaires dans les quartiers chauds de kolwezi.

Joint au téléphone par la rédaction d’aigleinfos.com, le ministre provincial de l’intérieur et sécurité, Deodat Kapenda Wa Kapenda a choisi de ne rien révéler à la presse. Toute fois, il annonce l’arrestation de 12 présumés bandits le samedi dernier.

Pascal MULAND depuis Kolwezi