Il fait noir sur presque toute l’étendue de la province du Lualaba depuis plusieurs mois !
Des entités entières: Lubudi, Fungurume, Kolwezi, Mutshatsha, Kasaji, Kisenge, Dilolo, même celles-là qui ne connaissaient presque pas ce problème, restent dans l’obscurité des nuits entières. La nuit noire en plein jour. Coupures intempestives par-ci, manque total d’électricité par-là, comme dans la ville de Kasaji; cette situation devient un autre casse-tête pour les Lualabais. Après des promesses de l’exécutif non tenues d’amélioration de les services; SNEL : les Lualabais en ont assez des coupures de courant.
Ironie du sort ! Pendant que les abonnés déplorent le manque d’électricité, les factures de la Société Nationale d’Electricité (SNEL) sont déposées chaque mois.
Dans la ville de Kolwezi, siège des institutions provinciales, L’obscurité règne dans toutes les deux communes.
Délestages, coupures générales, pannes de cabines, vols de câbles, vétusté de matériels,… autant de justifications qui démontrent la piètre qualité de desserte en électricité au lualaba.
“Trop c’est trop” disent certains habitants de la ville de Kolwezi. Il suffit de circuler la nuit pour se rendre compte de la grosse défaillance de la Société nationale d’électricité en ce qui concerne la fourniture de l’électricité.
Depuis année 2021, la contagion des pannes dans le circuit de distribution basse et moyenne tension affecte cette ville. Le phénomène, qui devient récurrent, requiert des explications pour rassurer les consommateurs, parmi lesquels on compte des maisons commerciales, des boulangeries, des restaurants, des hôtels, des banques commerciales, des super-marchés et des polycliniques.
Ce n’est pas tout. Si quelques magasins et supermarchés ont pu s’équiper en groupes électrogènes de secours, il n’en est pas le cas pour d’autres entreprises étatiques ou privées, dont le personnel en profite pour vaquer à d’autres occupations.
Pour de nombreuses sociétés de services, de petits groupes électrogènes de secours qui alimentent quelques lampes, ordinateurs et imprimantes permettent à ces unités de production de se rendre utiles aux clients. Car, il y a toujours des demandes de services à satisfaire. Que dire aussi de ces salons de coiffure, des studios et des chaînes des radios et des télévisions dont l’équipement ne fonctionne que grâce au courant électrique ?
A la lumière de nombreux désagréments enregistrés à la suite de coupures intempestives du courant électrique, les abonnés les plus solvables de la ville minière de Kolwezi se demandent pourquoi la SNEL ne fournit aucune explication rassurante, ni ne dépêche ses équipes techniques pour tenter de détecter les principales pannes qui parsèment son réseau de distribution. La colère monte et les entreprises de production ne savent plus à quel saint se vouer. Une fois encore, le silence de dirigeants de la SNEL inquiète plus d’un. Sans parler de celui de l’exécutif provincial. Vivement, on attend d’eux autant des explications que des solutions à ces nombreuses coupures enregistrées ces temps derniers !
Députés provinciaux, Société civile dans toute sa diversité, les ONG des droits de l’homme, les mouvements citoyens, les leaders d’opinion plongés dans un silence de cimetière.
Le ministre provincial de l’énergie promet d’éclairer l’opinion sur cette affaire à la fin de la semaine en cours.
Pascal MULAND aigleinfos Kolwezi
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