L’atmosphère politique devient de plus en plus électrique dans la province du Lualaba, où les partisans du parti FIDEC de la gouverneure Fifi Masuka et ceux de la branche locale de l’UDPS affiliée au vice-gouverneur Clément Mufundji s’affrontent désormais par déclarations interposées. Le climat de tension révèle des fractures profondes au sommet de la province.
Ce qui semblait n’être qu’un simple désaccord politique s’est transformé en une guerre ouverte entre les partisans de la gouverneure Fifi Masuka et ceux du vice-gouverneur Clément Mufundji. Les rues de Kolwezi bruissent aujourd’hui d’une tension palpable, digne d’un champ de bataille politique où chaque mot est une grenade dégoupillée.
L’explosion verbale est survenue après une prise de parole au vitriol d’Élie Mbumb, président de la fédération UDPS Kolwezi 2. Dans un ton qui ferait trembler les murs du gouvernorat, il a fustigé un pouvoir provincial « sourd aux cris du peuple » et déconnecté des réalités sociales.
« Accompagner le chef de l’État, ce n’est pas flatter ; c’est faire ce que veut la population », a-t-il martelé, avant de décocher une flèche empoisonnée : « Le vice-gouverneur est un simple figurant. Il ne connaît même pas un seul chiffre des comptes bancaires de la province. »
Mais la véritable déflagration est venue d’un jeune homme que personne n’attendait : Kutshi Kanawa. Figure montante du Sankuru et ancien fidèle de Fifi Masuka, il a claqué la porte pour rallier l’UDPS avec fracas. Lors de son adhésion, il a lancé un véritable missile politique, accusant son ancienne alliée d’« une gestion catastrophique » et promettant de faire la lumière sur les « détournement » qui gangrènent la province.

La riposte ne s’est pas fait attendre. Trésor Mahamba, chef de la jeunesse FIDEC, a convoqué en urgence une matinée politique dominicale, tentant de calmer l’incendie avec des louanges sur la gouverneure et des promesses d’un avenir radieux. Mais face à l’ampleur de la colère, sa voix ressemblait à un mégaphone dans une tornade.

Très vite, le débat a glissé sur un terrain glissant : celui de l’appartenance ethnique. Plusieurs associations, dont l’UJK et le RJTLU, ont déclenché un torrent de critiques contre Kutshi, rappelant ses origines kasaïennes et clamant que « les affaires du Lualaba doivent rester entre Lualabais ». Une dérive identitaire dangereuse, qui transforme le théâtre politique en poudrière communautaire.
Ironie du sort ? Kutshi Kanawa, jadis soldat dévoué du camp Masuka et utilisé comme bélier contre l’ex-gouverneur Richard Muyej, semble aujourd’hui être le boomerang revenu frapper ses anciens maîtres.
L’arme s’est-elle retournée contre le tireur ? Ou s’agit-il du début d’un séisme politique aux répliques incontrôlables ?
Le Lualaba retient son souffle.
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