Comme un arbre qui plonge ses racines dans une terre aride pour en extraire la force, Pascal Maluka Mujinga a grandi nourri par des valeurs solides.
Fils d’Alphonse Samuhonga, un roc d’intégrité et de discipline, et de Béatrice Kalimbu, une rivière de sagesse et de générosité, il apprend très tôt que la vie est un combat où seuls les cœurs endurcis par l’épreuve atteignent les sommets.
Son père lui inculque la droiture et le courage, lui rappelant que « même le plus petit ruisseau finit par tracer son chemin dans la pierre. » Sa mère, quant à elle, lui enseigne la patience et la résilience, comme une flamme qui vacille dans le vent mais ne s’éteint jamais.
Un parcours forgé par le travail et la persévérance
Dès l’école primaire Kisima, puis à l’Institut Kuliva à la mission Kafakumba et enfin à l’Institut Muzangenu dans son village natal Sakundundu, dans le territoire de Sandoa, il se forge dans la chaleur du savoir, absorbant chaque leçon comme une graine absorbe la pluie pour mieux s’épanouir. Son surnom Nange « garde-bœuf » de la campagne électorale devient son emblème : il est celui qui veille, qui protège, qui guide.
Avec la détermination d’un alpiniste affrontant des sommets vertigineux, il quitte son village pour Lubumbashi, où le regard des autres devient une nouvelle barrière à franchir. Mais il ne se laisse pas écraser par le poids du doute.
Il s’illustre à l’École Supérieure de Commerce de Lubumbashi, où il obtient un graduat en comptabilité et un licencié en fiscalité. Pendant ses études, il jongle entre petits emplois et cours exigeants, sculptant son avenir avec la patience d’un artisan. Son talent et sa discipline lui ouvrent les portes de la First Bank of Nigeria, où il devient trésorier avant même d’avoir terminé son parcours universitaire. Là encore, il prouve que l’or véritable n’a pas besoin d’être exposé pour briller.
Son intégrité et son professionnalisme lui permettent de laisser une empreinte indélébile à chaque étape de sa carrière. Cette excellence se poursuit à la Direction des Recettes du Katanga (DRKAT), où il œuvre sans relâche pour une gestion efficace et transparente des finances publiques, démontrant que les institutions peuvent servir le bien commun sans détourner leur mission.
Un bâtisseur du Lualaba fiscal
Après le démembrement des provinces, le Lualaba se retrouve sans aucune structure fiscale ni administration adaptée. Dans ce contexte de réorganisation, il fallait un homme rodé, un visionnaire, pour poser les bases solides d’une gouvernance financière efficace.
Pascal Maluka devient alors un des architectes de la fiscalité du Lualaba, contribuant à l’instauration de réformes et de mécanismes transparents pour optimiser les finances de la province. Grâce à son expertise en fiscalité et à sa rigueur, il aide le Lualaba à devenir un modèle de gouvernance et de prospérité.
Un entrepreneur au service de la dignité humaine
L’engagement humaniste de Pascal Maluka se reflète également dans ses activités entrepreneuriales. Il est le promoteur du Complexe Scolaire Kuliva, une institution qui incarne son désir de fournir une éducation de qualité aux jeunes du Lualaba.
Bien plus qu’un simple établissement scolaire, il s’agit d’un levier pour l’émancipation et l’avenir des générations à venir. L’éducation, pour lui, est un droit fondamental et une clef de l’épanouissement personnel et collectif.
Dans le monde des affaires, il adopte une vision où la prospérité ne doit pas être un château fort inaccessible, mais un champ fertile où chacun peut récolter le fruit de son travail. Là où d’autres amassent pour eux-mêmes, lui sème pour la communauté.
L’épreuve de la prison : quand l’intégrité dérange
Mais la route des hommes justes est souvent semée d’embûches. En plein essor, alors qu’il œuvrait pour une gestion rigoureuse et transparente des finances publiques, son intégrité devient une menace pour certains. Son refus de céder à la manipulation politicienne en fait une cible.
En un instant, tout bascule. Comme un innocent jeté aux lions, il est arrêté et emprisonné à la prison de Dilala à Kolwezi. Pendant sept mois, il est privé de sa liberté, enfermé entre des murs froids et austères, victime d’un système qui préfère punir ceux qui disent la vérité plutôt que ceux qui pillent les richesses du peuple.
Mais dans cette obscurité, il ne cède pas. Comme le fer plongé dans la forge, il ressort plus fort. La prison n’a pas brisé Pascal Maluka ; elle l’a forgé.
De la prison à l’Assemblée : l’injustice ne peut arrêter un homme de conviction
Loin de l’affaiblir, cette épreuve devient un tremplin. Comme une graine ensevelie sous terre qui finit par percer la surface, il revient plus déterminé que jamais. Son combat pour la justice et la transparence trouve un écho encore plus puissant auprès du peuple de Sandoa, qui voit en lui un homme qui a payé le prix de son engagement.
En 2023, il entre en politique avec une rage sereine, porté par la certitude qu’aucune menace, aucune prison, aucune humiliation ne pourra jamais l’arrêter. Élu député provincial sous les couleurs d’Ensemble pour la République, il devient le porte-voix des oubliés, des humiliés, des combattants de l’ombre.
À l’Assemblée provinciale, il ne se contente pas de parler ; il agit. En tant que rapporteur de la Commission Permanente Économie et Finances, il lutte pour une gouvernance transparente et efficace, mettant son expertise fiscale et financière au service du Lualaba.
Un modèle pour la jeunesse
Mais plus encore, Pascal Maluka incarne un modèle pour la jeunesse congolaise. À ceux qui doutent, qui pensent que tout est joué d’avance, il dédie son combat, prouvant que la réussite est possible pour ceux qui refusent d’abandonner.
Guidé par une foi inébranlable et la sagesse héritée de ses parents, il rêve d’un Congo où plus personne ne sera relégué dans l’obscurité de l’oubli. Pour lui, chaque être humain est une graine qui ne demande qu’à pousser, un feu qui ne demande qu’à être ravivé.
Là où d’autres voient des murs, lui construit des ponts. Là où certains abandonnent, lui continue d’avancer. Car il sait que la véritable grandeur ne réside pas dans l’absence d’épreuves, mais dans la manière dont on les surmonte.
Pascal Maluka Mujinga :
Comme une étoile dans la nuit, il refuse de s’éteindre. Comme un arbre dans la tempête, il plie mais ne rompt pas. Comme un fleuve qui trace son chemin, il avance, inexorablement, vers un avenir meilleur.
Parce que la persévérance, l’intégrité et l’optimisme incarnent la clé d’un avenir prometteur, il est un exemple vivant de ce que l’humain peut accomplir lorsqu’il refuse de se laisser abattre.
Pascal MULAND, Journaliste aigleinfos