Le ministre provincial des Affaires foncières, de la Pêche, de l’Élevage et de l’Agriculture, également président de la Commission provinciale de délocalisation, a fait le point, ce mardi 14 janvier, sur les avancées et les défis liés à son secteur. Cette intervention s’est tenue dans le cadre d’une conférence de presse organisée à Kolwezi, dans la salle de l’hôtel-restaurant Moon Palace.

Jean-Pierre Kalenga, Ministre provincial des affaires foncières
Interrogé sur les problèmes de pollution de l’air, de l’eau et du sol dans le quartier Manomapia, causés par l’usine 30K de l’entreprise Tenke Fungurume, Jean-Pierre Kalenga a affirmé que « 500 ménages et locataires ont déjà perçu leurs indemnités de délocalisation, et qu’une centaine de familles ont d’ores et déjà trouvé de nouveaux logements grâce à ce processus. »
S’adressant aux sceptiques qui, selon lui, diffusent des informations infondées, il a rétorqué avec vigueur : « Nous ne vivons plus à l’époque de la pierre taillée ni de la tradition orale. Que ceux qui doutent se déplacent pour constater par eux-mêmes la réalité, au lieu de semer la confusion sur les réseaux sociaux. »
Et d’ajouter : «Le programme de délocalisation, piloté avec rigueur par la Commission, inclut un accompagnement complet et durable des populations déplacées. Ce soutien, assuré par l’entreprise Tenke Fungurume, s’étend sur une période de trois ans, afin de garantir une transition harmonieuse.»
Jean-Pierre Kalenga a également rappelé que toutes les actions entreprises respectent scrupuleusement les lois en vigueur.
S’agissant des préoccupations relatives à la pollution des terres agricoles engendrée par les activités minières, il a tenu à rassurer qu’«une politique provinciale de remplacement des terres est bel et bien mise en œuvre. Cette initiative vise à permettre aux familles de poursuivre leurs activités agricoles tout en bénéficiant d’un accompagnement soutenu durant la période de transition, offrant ainsi un appui solide, semblable à un abri protecteur face aux défis du changement.»
Le gouvernement provincial, sous la coordination du ministre, demeure fermement engagé à concilier développement économique et préservation des droits des communautés locales, dans un souci de justice et de durabilité.