Le 28 décembre, la société civile de Fungurume et ses environs a publié un communiqué de presse incisif, dissipant les zones d’ombre savamment entretenues par certaines organisations non gouvernementales autour du processus de délocalisation des habitants de Mano-Mapia.
Ce processus de délocalisation, peut-on lire dans ce communiqué, comparable à un édifice monumental bâti pierre après pierre par la commission mixte, fait aujourd’hui face à des tentatives désespérées de démolition par des mains mal intentionnées. Les ONG incriminées, dont LUCHA, FILIMBI, IPDHOR, AASF et d’autres, bien qu’actrices centrales de ce projet dès ses balbutiements en avril, osent aujourd’hui salir les fondations de cette entreprise colossale. Ces organisations, autrefois des alliées, se transforment en prophètes de désinformation, semant la confusion avec une audace inégalée.
Le communiqué fustige également certains individus, véritables artisans du chaos, qui, tel un feu de brousse, cherchent à réduire en cendres l’immense travail de la commission. L’un d’entre eux, décrit comme un marchand de chimères, a troqué l’éthique contre des intérêts personnels, avant de recruter un cortège d’ONG pour amplifier ses mensonges.
« L’un d’entre eux, a plusieurs fois négocié pour obtenir ses besoins mercantilistes. Voyant sa force totalement diminuée, il se crée des béquilles qui sont des ONG pour prévaloir que tout ce qu’il véhicule comme mensonge est une réalité », martèle le communiqué avec force.
Face à cette campagne de désinformation, la société civile exhorte les ONG concernées à se tourner vers la lumière éclatante de la vérité, seule capable de dissiper les ténèbres de ces accusations infondées. La vérité, insiste-t-elle, est un phare inébranlable, guidant ceux qui souhaitent préserver l’intégrité de ce projet.
Aux habitants de Mano-Mapia, elle adresse un appel vibrant : “rester fermement enracinés dans la vigilance et l’unité.” Face aux voix dissonantes des opportunistes, il convient de se tourner vers les canaux officiels, comme la sous-commission de gestion des plaintes ou à la grande Commission, afin d’exprimer toute préoccupation légitime.
Dans ce paysage troublé, le cadre de la société de Fungurume et ses environs joue le rôle d’un jardinier patient et invite chaque acteur à contribuer à cette œuvre commune avec le respect et la responsabilité qu’elle mérite, pour que les fruits de ce projet soient partagés dans l’équité et la sérénité.
Pascal MULAND