Dans la nuit du 25 au 26 décembre 2024, les fusils et couteaux ont de nouveau pris la parole à Kanina, un quartier de Kolwezi, réduisant quatre maisons en lieux de désespoir.
Alors que le monde célébrait la paix et la lumière, Kanina, un quartier de cette ville martyrisée, sombrait dans une obscurité terrifiante. Les hors-la-loi, armés comme pour une guerre, ont pris d’assaut quatre maisons. Rien ni personne n’a été épargné : une fillette de 13 ans a été souillée dans un acte barbare qui dépasse l’entendement, un bébé de trois mois a été frappé avec une sauvagerie qui glace le sang, et un homme a été transformé en un champ de coups, laissant son corps à peine reconnaissable. Des télévisions, des téléphones, et même des draps, tout ce qui pouvait être emporté ont été arrachés dans une furie destructrice.
Cette nuit-là, même les étoiles semblaient détourner le regard. Pendant que les autorités arpentaient les rues dans une tentative désespérée de montrer leur contrôle, les criminels opéraient comme si Kolwezi leur appartenait. Ni la présence du ministre provincial de l’Intérieur, ni celle du maire ou du commandant de la police, n’ont pu stopper cette machine infernale.
La population, épuisée et terrifiée, se demande si ses nuits seront un jour paisibles ou si le règne des criminels est désormais la norme.
Pascal MULAND
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