Lualaba : l’honorable Pascal Maluka dénonce une injustice budgétaire

Ce vendredi 13 décembre 2024, à Kolwezi, la présentation du budget rectificatif 2024 et du projet de budget 2025 par la gouverneure Fifi Masuka a été marquée par une intervention vibrante de l’honorable Pascal Maluka.

Telle une sentinelle inflexible face à l’injustice, le député provincial élu de la circonscription de Sandoa, l’Opposant Pascal Maluka a dénoncé avec une ferveur indomptable le déplacement du projet d’implantation de l’entreprise agricole provinciale, initialement prévu à Sandoa, vers le Territoire de Dilolo.

Annoncée comme une bénédiction pour Sandoa, l’implantation de la première entreprise agricole de la province du Lualaba avait été inscrite dans le plan quinquennal 2024-2028, voté en juin lors d’une session extraordinaire. La redirection soudaine de ce projet vers une autre localité a été perçue par l’élu du peuple, Pascal Maluka comme une trahison, comparable à « un trésor promis arraché à ceux qui en avaient le plus besoin », dans son intervention au cours de la plénière avant d’être momentanément interrompu par le président de l’Organe Délibérant.

Sa prise de parole, incisive comme une lame affûtée devant ses collègues députés et plusieurs invités, a résonné avec force dans l’hémicycle, dénonçant ce qu’il considère être une manœuvre destinée à maintenir Sandoa dans une marginalisation persistante. Il a décrit cette décision comme un cyclone dévastateur, emportant les espoirs de développement d’une région trop longtemps oubliée par les autorités provinciales.

En tant qu’expert reconnu en matière financière, l’élu de Sandoa a également mis en lumière des ambiguïtés fiscales présentes dans le projet de budget pour 2025. Avec la solidité d’un roc défiant les vagues déchaînées, il a exigé clarté et transparence, rappelant que les finances publiques doivent servir le bien commun et non des intérêts particuliers.

Pour l’honorable Maluka, haut cadre du parti de l’opposition républicaine «Ensemble pour la République», défendre son territoire ne se limite pas à une simple présence en plénière : c’est un combat de chaque instant. Sa voix, semblable au grondement d’un tonnerre, a exprimé une promesse inébranlable : celle de veiller à ce que chaque décision prise respecte les aspirations et les droits des habitants de Sandoa. Il s’est engagé à faire de chaque promesse de développement une réalité concrète et non un mirage politique.