Les victimes du bombardement du site des déplacés de Mugunga à Goma (Nord-Kivu) n’ont pas été inhumés ce dimanche comme prévu auparavant, ils le seront finalement le mercredi 15 mai.
Cette nouvelle date est fixée par le gouverneur de province, le Général Peter Cirimwami parce que les sépulcres ne sont pas encore achevés.
« Nous ne sommes pas prêts », a avoué le général Peter Cirimwami, ce dimanche à Radio Okapi.
Il a affirmé que les travaux du « cimetière spécial » sont toujours en cours.
Une dizaine de personnes déplacées ont été tuées, vendredi 3 mai, après qu’une bombe est tombée dans le site où elles vivaient.
Selon des sources officielles, cette bombe a été larguée par les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise, en guerre contre les forces armées congolaises au Nord-Kivu, depuis plus d’une année.
Cela fait plusieurs mois que ces rebelles tiennent des positions dans la périphérie de la ville de Goma. Depuis quelque temps, ils sont accusés par les autorités militaires et plusieurs autres sources, dont les Nations unies, de lancer des bombes vers la ville à partir de ces positions qu’ils occupent.
Radio Okapi /Aigleinfos
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