Il pleut à grosse goutte à Kolwezi, et la capitale mondiale du cobalt se démaquille.
Un premier essai nucléaire qui bombarde l’hôtel de ville. La chanson rose éntonnée par les communicants se heurte désormais au dénominateur commun du temps et de la nature. Ce mardi 17 octobre, la ville de Kolwezi s’est écroulée comme un château de cartes dans les flaques d’eau. Les rues dépourvues d’un réseau sérieux d’évacuation des eaux de pluie, ont laissé place à des piscines olympiques.
La sécheresse était aperçue comme cet arbre qui couvrait à tort l’inaction de la première institution de Kolwezi. A présent, le cosmétique employé dans la voirie urbaine a épuré son contrat de bonne impression. Ceux qui ont visité le rond-point Mwangeji savent à peine l’importance de la poussière que de la pluie. Les chauffeurs ont roulé dans les rivières.
Après la pluie, la population a apprécié la mésaventure entamé sur ses artères. Si le maire de la ville avait un coeur froid, envouté par l’envie d’avoir renversé les stats, l’heure du vrai est arrivée. Le bling-bling n’était qu’un procès de bonnes intentions.
REDACTION
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