Après les tueries de Goma lors d’une manifestation, plusieurs voies s’insurgent contre cet acte. Le mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) a rencontré la Commission interministérielle envoyée par le chef de l’État dans la région de Goma, au Nord-Kivu, cinq jours après les tueries des civils par l’armée.
La Lucha affirme que le président de la République, Félix Tshisekedi doit “s’adresser à la nation pour demander officiellement pardon pour ce crime ignoble”. Les forces de l’ordre ont tué 43 civils lors de la répression d’une tentative de manifestation anti-ONU à Goma le 30 août 2023. Deux hauts gradés de la Garde républicaine ont été arrêtés, mais la LUCHA demande également l’arrestation d’autres responsables.
Appel à l’arrestation de Constant Ndima
La Lucha exige l’arrestation du gouverneur militaire Constant Ndima, du maire policier de Goma, et la suspension du commandant de la Garde républicaine pour enquête. Elle demande également au président Tshisekedi de décréter un deuil et des obsèques nationaux, et d’annoncer la levée de l’état de siège qui est inefficace et favorise la répression. Ce mouvement de pression salue l’arrestation des commandants de la Garde républicaine en lien avec le massacre de Goma, mais souligne que ces unités ne pouvaient pas agir sans l’ordre du gouverneur militaire. Elle exige la libération immédiate des survivants détenus et des activistes arrêtés pour avoir dénoncé ce crime. La Lucha insiste sur le fait que l’État doit fournir des soins médicaux aux blessés et assurer un enterrement digne des victimes.
Rédaction
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