Franck Diongo n’est pas allé par le dos de la cuillère pour attaquer le président de la république, Félix Tshisekedi pour avoir tout fait afin qu’il soit écarté de l’élection présidentielle de 2023.
Il a dit lors d’une adresse faite à l’opinion le dimanche 13 août 2023, d’où il confirme avoir été prisonnier personnel de Félix Tshisekedi. Sur les conditions de son arrestation, le Président du parti politique Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP) dénonce un enlèvement en plein jour et une violence subie avant son transfert à la prison de Ndolo.
« J’étais le prisonnier personnel de monsieur Félix Tshilombo qui a voulu l’élimination physique d’un opposant historique et charismatique à son régime, afin de l’écarter de l’élection présidentielle prochaine dont il est candidat. J’ai été enlevé comme d’autres fois, de manière la plus arbitraire par la Garde Républicaine de Monsieur Tshilombo, en collaboration avec la police nationale congolaise ainsi que d’autres services de sécurité, en plein jour au niveau du croisement des avenues des Huileries et Kabinda, conduit avec violence et brutalité successivement à l’Inspection provinciale de la Police de Kinshasa, à la DEMIAP où j’ai passé plusieurs semaines, transféré par la suite à l’Auditorat de garnison de la Gombe, avant d’être nuitamment acheminé à la prison militaire de Ndolo où j’ai été incarcéré, et privé de ma liberté pendant plusieurs jours » a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : « Il est inadmissible dans un Etat qui se veut de droit, que l’autorisation de poursuivre un paisible citoyen soit engagée par le commandant de la Garde républicaine, entérinée et autorisée par le Président de la République« .
Par ailleurs, l’opposant déplore également l’instrumentalistation de l’armée, la police et des services de sécurité sous le règne de Félix Tshisekedi. « Sous le règne de Félix Tshilombo, nous assistons à l’instrumentalisation des éléments de nos Forces armées, ceux de la Police nationale congolaise et des Services de sécurité. Nous assistons également à l’instauration d’une justice au garde à vous, qui, désormais fait que, face aux faibles, le plus fort soit toujours ‘‘le meilleur’’ sans aucune forme de procès », regrette Franck Diongo.
Il a à cette même occasion, déploré son état de santé après les tortures qui l’a reçu à la prison.
Le 15 juillet dernier, Franck Diongo a été libéré sans que l’affaire soit fixée en audience publique pour connaître l’issue du dossier.
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