Lualaba : Les contours de la grève des enseignants, voici ce que le ministère provincial de l’éducation fustige.

Sauver l’année scolaire courant au Lualaba , le ministre provincial de l’éducation aurait tenu des propos désobligeants pour fléchir les syndicalistes. L’ascenseur de polémique continue sa progression.

Le directeur de communication au ministère de l’éducation initiation à la nouvelle citoyenneté et Relations avec le parlement, Goél N’kese, vient rétablir la vérité. Il s’est donné à cœur joie à la rédaction de Aigleinfo.com.

Dans ce feuilleton qui tient presque 3 semaines la province en haleine et sous haute tension, la colère des professionnels de la craie serait la méthodologie d’adresse du ministre provincial de l’éducation, lors de son échange avec le banc syndical, autour de la levée de grève des enseignants des écoles publiques. Pour eux, Alain Kantenga aurait été dure avec les syndicalistes.

Pour Goél N’seke, le message de Alain Kantenga a été mal capté et interprété à tort afin de nourrir juste l’attention.Il précise que le ministre de l’éducation faisait large diffusion du message de sa hiérarchie, qui annonçait déjà un compromis trouvé au niveau national pour la levée de la grève.

Le numéro un de l’éducation en province, ne voulant pas voir seulement le Lualaba poursuivre une grève déclenchée et résolue au niveau national, il a annoncé des sanctions aux récalcitrants.

Goél N’seke confirme que la paye des enseignants avait débuté depuis le 2 février selon les zones. Il était inadmissible que les enseignants continuent à protester contre une cause déjà résolue.L’affaire qui a connue une issue favorable a été cueillie politiquement pour tenter de briser la communion vécue entre Alain Kantenga et les enseignants. Directement Goél N’seke hausse la voix.

«Je condamne fermement ceux qui rédigent ou montent des histoires pour nuire les autorités et créer de conflit avec les syndicats et Enseignants» a-t-il martelé .

Et il ajoute « je dénonce ces politiciens mal intentionnés qui utilisent des gens pour écrire du n’importe quoi » a-t-il poursuivi après avoir décliné la responsabilité d’un texte qui fait le tour des réseaux sociaux, présentant un syndicaliste comme le maillon de la grève des enseignants du Lualaba.

Pascal MULAND