La raison du plus fort n’est toujours pas la meilleure ! Le ministre provincial de l’éducation s’est heurté devant une termitière d’enseignants bouillonnants. Alain Katenga était le wagon du Lualaba qui sollicitait le cessez-le-feu immédiat de la grève des professionnels de la craie.
Sur le terrain, les bonnes intentions du gouvernement provincial de voir les enseignants au tableau ont été submergées par la solidarité profonde des SYNECAT et SYNECO, qui dans leur lutte commune étaient un.
Face à cette opposition farouche, les voix officielles du ministère provincial de l’éducation crient dans les réseaux sociaux à une manipulation du banc syndical.
Le coordonnateur des écoles conventionnées catholiques, Abbé Estache est doigté comme la casserole du boycotte de la décision gouvernement provincial sur la levée de la grève des enseignants du secteur public.
En revanche, le président provincial de syndicat national des enseignants catholiques, Paul Visupe n’a pas voulu tout gober.
Après avoir été en détention à l’ANR, il est sorti de son hibernation pour balayer toutes incompréhensions qui entourent le mouvement de grève des enseignants.
Paul Visupe décharge le gouvernement provincial et le met à sa place.
«Attention la grève est au niveau national. Pas en province. C’est-à-dire, ce mouvement n’a rien à voir avec la province et nous n’avons rien à reprocher à la province. Cette dernière fait à son niveau ce qu’elle est capable de faire. Mais ce que le ministre reçoit de ses conseillers, des certaines autorités éducationnelles ne sont pas correctes» et précise que «La province reçoit mal des informations qui viennent d’où je ne sais pas. L’acharnement sur moi, c’est lui même le ministre avec son proved qui connaissent mais nous laissons Dieu se manifester, ce que je fais vient des enseignants pas de moi» a-t-il déclaré à aigleinfos.com.
Pascal MULAND depuis Kolwezi
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