Les activités tournent au ralenti dans les grandes écoles de la ville de Kenge, chef-lieu de la Province du kwango.
En cause, la grève déclenchée par les enseignants nouvelles unités depuis le début de cette semaine. Ces enseignants sont contre l’arrêté N°262/CAB/PROGOU/JMPPT/2023 portant fixation des frais d’appui à la gratuité, signé par le Gouverneur de Province, Jean-Marie PETI PETI TAMATA.
D’après eux, cet arrêté fixe au plus bas les Frais d’appui à la gratuité de l’enseignement, sensé supporter la prime des enseignants Nouvelles unités. Cela met en grande difficulté le fonctionnement des écoles, car, selon l’esprit de cet arrêté et tout calcul fait, chaque enseignant est sensé toucher entre 70.000fc ou 80.000fc. Très loin des 350.000fc touchés par leurs collègues payés par l’État congolais.
Après plusieurs tentatives de demande de dérogation adressée à l’autorité provinciale, et malgré les avis favorables du ministère provincial de l’EPST, qui ne trouvait aucun inconvénient que cette dérogation soit accordée aux écoles qui ont un nombre important des nouvelles unités, le gouverneur de province est resté catégorique sur son arrêté.Tirant les conséquences de la décision du gouverneur, ces enseignants ont résolu de cesser leurs prestations, jusqu’à nouvel ordre.
Parti du lycée Ntinu Ngemba, ce mouvement de grève se répand graduellement dans d’autres écoles.
Contacté par nos soins, la cellule de communication du gouvernement provincial s’est abstenu de tout commentaire sur ce dossier.
Du côté des parents, l’inquiétude est grandissante, dans la mesure où ce mouvement de grogne intervient à l’approche des examens de premier semestre, et des épreuves de la dissertation, pour les finalistes.
Achille MBAMBA MWANA ZUNZA
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