C’est peut-être l’avant-goût de ce qui se trame à l’horizon au sein du parti présidentiel.
Une semaine à peine, après sa décision de déchoir Augustin Kabuya, en sa qualité de président de la Convention démocratique du parti, CDP, Victor Wakwenda se voit à son tour démis de ses fonctions par la commission de discipline.
Du véritable meli mélo qui n’en est pas un au regard des statuts qui régissent cette formation politique, déclare un analyste chevronné des questions liées à la survie des partis politiques après leurs leaders en Afrique.
En effet argumente -t- il, la CDP paraît l’organe suprême du parti appelé à convoquer le congrès en vue d’élire des nouveaux dirigeants en cas de vacance de pouvoir. Cette structure donne plutôt l’impression de se trouver donc au-dessus des autres structures en circonstance de crise en ce qui concerne la direction et la gestion proprement dite de l’UDPS.
En outre, Victor Wakwenda, signale – t- on, bénéficierait du soutien de la majorité des combattants qui voient en lui, le sauveur face à ce qu’ils qualifient de tyrannie de Kabuya.
Pendant ce temps, précise l’interlocuteur d’Actu7.cd, la commission de discipline statue comme son nom l’indique sur des cas d’indiscipline avérée.
Question : Wakwenda se serait- il rendu coupable d’indiscipline?
Si oui, a- t- il été convoqué pour présenter ses moyens de défense ? Non, répond l’analyste qui traite l’initiative de la commission de discipline d’institution manipulée par Kabuya.
En tout état de cause, les observateurs voient d’un mauvais oeil l’avenir de l’UDPS/ Tshisekedi à une année des élections générales prévues en 2023. Mais sculptant la situation de très près, le duel Kabuya – Wakwenda ne saurait se solder à la faveur du premier cité.
MCP/aigleinfos
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