A la cité GECAMINES Mutoshi, un quartier calme de Kolwezi, dans la province du Lualaba, s’est installée une carrière minière artisanale.
Plusieurs initiatives du ministre provincial des Mines visant à faire cesser ces creusements dangereux, ont échoué, peut-on constater sur terrain.
« On ne peut pas accepter ça et ça doit prendre fin immédiatement.» disait Jacques KAUMBA devant les représentants de la société civile, de SAEMAPE, des coopératives et tant d’autres intervenants de son secteur lors de sa descente sur place le 02 août 2022.
Pourquoi les décisions du ministre KAUMBA accouchent-elles un monstre ?
Michel kanyimbu, président provincial des artisanaux miniers au Lualaba regrette du fait que plusieurs décisions du ministre sectoriel souffrent d’applicabilité sur terrain. Il attribue cette crise au manque d’une équipe de suivi et à la mauvaise manœuvre de son entourage.
« la Cité Mutoshi, une mine de cobalt et d’inquiètudes au cœur de Kolwezi. L’entourage du ministre joue à un mauvais jeu. Tout le monde ignore ces décisions. Comment expliquer que trois descentes après dans la cité Mutoshi, l’exploitation artisanale illicite continue ? Que fait le SAEMAPE ? Les responsables des coopératives jusqu’à ce jour ? Faudra-t-il que le ministre effectue une Nième descente pour arrêter les récalcitrants ? » s’interroge-t-il.
Et d’ajouter « Le ministre a un sang artisanal nous tous. Nous sommes obligés de combattre à sa place. Qui aime bien, châtie bien, dit-on. Nous lui rappelons souvent de revenir sur le droit chemin s’il dérape. Celà ne veux pas dire que nous devons l’abandonner ou le haïr. Jamais ! Il est temps maintenant que le ministre se méfie des hommes en cravate pour sauver son honneur. C’est inacceptable en tout cas. Notre coordonnateur national Kasongo Nyarkos mérite une place de choix dans la ceinture du ministre. Car c’est avisé de l’artisanat. Le président SIDE de même est un homme qui maîtrise mieux les mines. La pluie pointe à l’horizon, il nous faut urgemment arrêter le creusage dans la cité Mutoshi afin d’éviter le pire.» suggère Michel kanyimbu.
Depuis quelques mois, de nombreux creuseurs, jeunes en majorité, y ont établi une carrière artisanale. Ils exploitent un important (non évalué) filon de cobalt. Les propriétaires des parcelles ont commencé des creusements dans leurs salons ou chambres. Des tunnels souterrains serpentaient la zone, si bien que des maisons se sont écroulées, d’autres dangereusement fissurées, obligeant les occupants à déménager. D’autres ont alors laissé entrer des creuseurs, sous leur contrôle, avec accord de partage des butins, en termes de pourcentages entre creuseurs, maitres des parcelles et ceux qui financent l’exploitation en apportant argent et matériaux divers. Une exploitation devenue incontrôlable.
PMK/Rédaction.
On ne peut jamais faire l exploitation artisanale dans une quartier résidentiel non a cette exploitation illicite